Marka («Fils de» sur Tipik) : «Avec le succès de mes enfants, je peux me le mettre autre part mon ego !»

Marka © RTBF/Jo Voets
David Barbet Animateur

Dès le dimanche 15 mai à 20h05, Tipik propose une nouvelle série belge intitulée «Fils de». Rencontre avec l’une des têtes d’affiche du casting, le chanteur Marka. 

Que va-t-on voir dans «Fils de» ? 

C’est l’histoire d’une famille bruxelloise complètement décomposée. Le père va revenir en Europe après dix-sept ans. C’est un gangster qui a un, deux enfants voire plus, et on va suivre la vie du fils du gangster. C’est bien filmé, il y a une vraie ambiance autour de Bruxelles. 

Quel fils de célébrité auriez-vous aimé être ? 

Je ne sais pas si c’est une bonne idée d’être fils de célébrité. Je trouve que c’est mieux d’avoir des parrains, ce n’est pas un lien direct. Moi, j’étais Marka et maintenant je suis le papa de. Je suis heureux d’avoir des enfants qui réussissent. J’apprends aux côtés d’Angèle et Roméo Elvis. 

Allez-vous vous lancer pleinement dans le métier d’acteur ? 

Ce n’est pas à moi de le décider. Il faut attendre que la série fasse son effet. Je ne me considère pas comme un comédien, je joue un personnage proche de moi. C’est de l’acting, pas de la comédie. 

Avec votre famille de stars, avez-vous eu des problèmes d’ego ? 

Toutes les personnes qui sont sur le devant de la scène ont un ego extraordinaire. J’ai 60 ans, je n’attache pas d’importance au succès. À mes enfants, je leur ai dit de ne pas écouter ceux qui disent que vous êtes géniaux. Ce sont les mêmes qui vont dire que vous êtes foutus. On a choisi un métier dans lequel on a besoin d’avoir un ego. Avec ma femme, on est là pour rappeler aux enfants qu’il faut avoir les pieds sur terre. Je suis dans la série parce que je suis le papa de Roméo car ils connaissent Roméo. C’est une chance incroyable d’avoir ça. Avec le succès de mes enfants, je peux me le mettre autre part mon ego. 

Malgré les polémiques, vous avez réussi à être soudés ? 

J’espère bien. On doit pouvoir parler, discuter, entendre les choses dans les deux sens. Si on ne s’écoute pas, on peut avoir des problèmes. En bruxellois, on dit laisser rebondir. Quand on a des problèmes entre nous, on doit les laisser redescendre doucement. 

Découvrez l’intégralité de l’interview (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») : 

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